lyrics
Des sourcils dans le ciel, Volatiles tangentiels,
Illuminent le plan bleu, Si graciles qu’on s’émeut.
Sous les ombres des vieux pins, Dans l’aisance du matin,
On s’étire, on se prend A maudire le boucan.
C’est qu’on l’aime le bordel, La chamaille, l’étincelle.
Quand on est coude à coude, qu’on se tient en un corps,
On pourrait en découdre, à la vie à la mort.
Mais là le cul sur le calcaire, on se prend à se taire.
Il faut bien qu’on nous pardonne
On est fait de palindromes
Quand ça monte, faut qu’ça descende,
Que ça prenne le temps de comprendre,
Je le dis sans vergogne, faut accepter ce que nous sommes.
On est vieux, on est vieux.
On secoue un peu les miettes, Les fourmis seront y faire.
Les articulations peinent, Le sang a du mal à bouger.
Il va bien falloir s’extraire De ce havre de paix.
Retrouver la misère, De nos rues goudronnées.
On va fouler la terre, Jusqu’à se retrouver
Au parking près de l’artère, et tout recommencer.
On est attendu dans la sphère, on va y retrouver,
Nos amis, nos galères, tout ce qui nous fait vibrer.
Il faut bien qu’on nous pardonne
On est fait de palindromes
Quand ça monte, faut qu’ça descende,
Que ça prenne le temps de comprendre,
Je le dis sans vergogne, faut accepter ce que nous sommes.
On est vieux, on est vieux.
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